Le 14 juillet 2011.
FARSCHVILLER (Moselle). Altitude : 275 mètres.
En bordure de forêt exposée au sud, sous chêne rouge d'Amérique et tilleul.
Ce lactaire blanc est classé dans la section Albati et la sous-section Piperatini, auprès de Lactarius piperatus, Lactarius spurius, Lactarius pergamenus et Lactarius eburneus.
Depuis les débuts de la mycologie, les auteurs ont interprété diversement des taxons de cette sous-section, estimant même parfois que certains d'entre eux n'avaient pas de légitimité, car ne délimitant pas des espèces véritablement distinctes.
Nous reprenons ci-après quelques caractères différentiels extraits de la clé de détermination publiée sur le site de Marcel LECOMTE, telle que nous l'avons visionnée le 16 juillet 2011 et à laquelle nous nous référons ici.
Le lait de Lactarius glaucescens, Lactarius pergamenus et Lactarius eburneus devient orangé avec la potasse, tandis que celui de Lactarius piperatus et de Lactarius spurius ne change pas de couleur avec ce réactif.
Parmi les trois premiers, Lactarius pergamenus réagit en bleu déjà en un quart d'heure au formol, contrairement à Lactarius glaucescens qui réagit nettement seulement au bout de plusieurs heures. Et si ces deux espèces voit leur chair blessée verdir plus ou moins avec le temps, Lactarius eburneus voit, lui, sa chair éraflée grisailler.
Parmi les deux espèces dont le lait reste immuable lors de l'application de la potasse, Lactarius spurius se différencie de lactarius piperatus par son lait qui verdit lentement.